En écoutant
tous les médias, ces dévoués à l'immédiat,
j'ai pris conscience d'une chose qui finalement m'indispose :
que faut-il faire pour exister ? Jeter des bombes ou méditer ?
Faire du niais ou du sanglant ? Dans les deux cas, je suis un gland…
Je n'aime pas
Georges Brassens,
je sais l'argumentaire est mince.
Les mots sont parfois équivoques,
c'est mon hommage à la provoque.
Prenez l'exemple
d'une mare, dans laquelle on noie les canards :
Oui le cas est abominable mais que mangez-vous sur vos tables ?
Il y a sur les bancs publics trop de gens à l'esprit oblique
aimant morts les provocateurs, cette qualité fait moins peur.
Je n'aime pas
Georges Brassens,
je sais l'argumentaire est mince.
Les mots sont parfois équivoques,
c'est mon hommage à la provoque.
Ce refrain vous
paraît obscur ? C'est la faute à toutes les censures
que s'impose l'esprit humain et dans lesquels on se sent bien.
Alors que faire de nos gorilles, de nos peaux d'vaches aux cœurs de
filles ?
Les réunir dans une chanson pour nous célébrer nous les cons.
Je n'aime pas
Georges Brassens,
l'argumentaire est toujours mince,
c'est mon hommage à la provoque
il n'y a là pas d'équivoque
!