Je voudrais
vous parler de mon gentil patron
Qui envoie sa fumée, ses nombreux postillons
En plein sur mon visage du matin jusqu'au soir
Il pue, c'est un carnage, mais doit-il le savoir ?
Et voilà qu'un beau jour, noyé sous l'infection
Je lui dis sans détour mais lui sa réaction
C'est de montrer la porte et ce qui est derrière
Sa raison est plus forte et vogue la galère !
Aie aie aie
J'ai oublié
de fermer ma gueule
Et je me retrouve à nouveau très seul
Parmi les pingouins perdu sur la banquise
Salut les marsouins ! Heu, on se fait la bise ?
Non ?
Me voilà sur
la route, pas celle du bonheur
Qu'importe la déroute, je file à cent à l'heure
Et là évidemment qui vois-je à l'horizon ?
Bonjour Monsieur l'agent, oui, vous avez raison :
J'allais un peu trop vite, mais soyez équitable,
Sans être un hypocrite, vous êtes autant coupable !
Quand vous êtes au volant, mettez-vous la ceinture ?
Jamais de clignotant ! Et quand à votre allure… !
J'ai oublié
de fermer ma gueule
Et je me retrouve à nouveau très seul
Parmi les pingouins perdu sur la banquise
Salut les marsouins ! On se fait la bise ?
Non ? Toujours pas ?
Inévitablement
j'arrive au tribunal,
Moi qui sincèrement ne voulais aucun mal !
Le juge est fatigué, et je le sens bizarre
Noyé sous ses dossiers, je lui dis sans retard :
Combien d'êtres innocents sont derrières les barreaux
Alors que les brigands s'amusent les pieds dans l'eau.
N'y voyez pas défiance, ni aucune malice,
Mais je n'ai pas confiance en vous et la justice…
J'ai oublié
de fermer ma gueule
Et je me retrouve à nouveau très seul
Parmi les pingouins perdu sur la banquise
Salut les marsouins ! On ne se fait pas la bise, non c'est pas la peine
!
J'ai oublié
de fermer ma gueule
Et je me retrouve à nouveau très seul
Salut les pingouins, salut la banquise,
Salut les marsouins et merci pour la bise !